VENTE OM – La Provence avait vu juste, Ajroudi n’abdique pas. Si McCourt assure qu’il ne veut pas négocier avec lui, le natif de Gabès ne lâche pas l’affaire.
Dans un communiqué envoyé ce mercredi à la presse par son juriste Marc Deschenaux, Mohamed Ayachi Ajroudi a réaffirmé “avec détermination” sa volonté et sa capacité de racheter l’OM avec ses partenaires, dont on ignore toujours l’identité.
L’homme d’affaires franco-tunisien a aussi précisé qu’il s’agissait de sa dernière offre et que Frank McCourt avait dix jours pour y répondre.
Le communiqué du juriste d’Ajroudi :
“Je soussigné Marc R. Deschenaux, confirme en tant que juriste financier international que nos clients ont bien cette volonté et cette capacité tant du point de vue financier que du point de vue de gestion. Leur démarche est suscitée par leur intérêt pour le sport en général, pour le football en particulier et s’inscrit dans un plus ample programme de soutien et d’investissement dans le sport et dans le football méditerranéen. Nos clients souhaitent par ce communiqué dissiper le flou engendré par les émotions médiatisées et les réactions médiatiques. (…) Ils veulent également remettre les pendules à l’heure. Tout d’abord, M. AJROUDI et ses partenaires offrent officiellement aux actionnaires actuels de racheter le Club de l’Olympique de Marseille à leur prix d’acquisition, en reprenant toutes les dettes et dépenses relatives au fonctionnement du Club, dûment justifiées, qu’ils ont encourues depuis son acquisition. Ils s’engagent à payer le montant nécessaire à régler la solution avec l’ICFC-UEFA au sujet des pertes annuelles de ces trois dernières années, comme déjà dit. (…) La présente offre est leur dernière offre ferme, valable pour les prochains dix jours ouvrables, sujette à audit des comptes et à la pleine divulgation des engagements et des litiges en cours ou prévisibles en l’état. D’aucuns se sont étonnés ou énervés qu’une telle affaire soit traitée par voie médiatique et il n’est pas dans l’habitude ni de M. AJROUDI, ni de ses partenaires, ni de ses conseils d’opérer de la sorte, mais nous n’avions alors pas le choix.”