VENTE OM – Dans sa nouvelle interview à La Provence, Mohamed Ayachi Ajroudi a pour la première fois pointé du doigt Mourad Boudjellal, qui n’aurait pas dû dévoiler son projet si tôt, ce que reconnait d’ailleurs l’ancien boss du RCT.
Il y a quelques jours, dans son interview au Figaro, Ajroudi avait accusé la presse d’avoir fait capoter son projet de rachat de l’OM : “On était très près, mais la presse a fait que ça s’est écarté. Mais maintenant, cela se calme un peu”, lâchait-il.
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C’est pourtant Mourad Boudjellal lui-même qui est sorti du bois le 26 juin en révélant sur RMC qu’il était porteur d’un projet de rachat de l’OM avec un homme d’affaires (dont on apprendra quelques jours plus tard qu’il s’agissait d’Ajroudi) et des fonds du Moyen-Orient.
“J’aurais parlé seulement quand j’aurais fait le chèque”
Pour La Provence, Ajroudi a reconnu que son équipe avait fait une erreur stratégique en parlant trop tôt dans la presse : “Je ne reproche qu’une seule chose à notre équipe : avoir parlé un peu tôt. Moi-même, ça m’a surpris. J’aurais parlé seulement quand j’aurais fait le chèque (…) On a commis une faute. C’est fait, il faut avancer”, a-t-il lâché.
Dans un échange avec des supporters de Toulon, Boudjellal a lui-même reconnu qu’il avait fait une erreur en sortant du bois : “J’aurais pu signer à Toulon et ne rien dire sur l’autre projet, mais j’ai voulu être honnête. Et quelque part, j’ai mis le projet de l’OM en danger, car c’est moi qui ai décidé de l’annoncer. Ce qui a été une erreur en terme de communication, même si c’était honnête par rapport au Sporting.”
Mais Ajroudi n’est visiblement pas rancunier et s’est montré très élogieux envers Boudjellal dans son entretien à La Provence : “Quand il a démarré le rugby, le connaissait-il ? Non. Et qu’a-t-il fait dans ce sport ? Il a fait des miracles. Il faut de la volonté, de l’envie d’y arriver. Mourad a l’envie, on est là avec lui, autour de lui, avec tous ceux qui veulent apporter quelque chose de positif.”
