Sorti de sa retraite pour aider son club de cœur de Montpellier, Jean-Louis Gasset aimerait recruter deux Marseillais lors du mercato d’hiver.
Corrigé 5-0 par l’OM dimanche dernier en clôture de la 8e journée de Ligue 1, Montpellier pointe à une décevante 18e place au classement et a décidé de se séparer de son entraîneur Michel Der Zakarian.
Pour tenter de sauver le MHSC, Laurent Nicollin a fait appel à Jean-Louis Gasset (70 ans), qui avait décidé de prendre sa retraite après sa pige de quelques mois sur le banc de l’OM en fin de saison dernière.
Gasset pense à Mbemba et Meïté
Et selon L’Equipe, Gasset aimerait recruter deux défenseurs marseillais pour aider le MHSC à se maintenir en Ligue 1. Le premier se nomme Chancel Mbemba. Cadre de l’OM depuis son arrivée libre en 2022, l’international congolais de 30 ans a été poussé vers la sortie l’été dernier et n’entre plus dans les plans du club.
Récemment réintégré aux entraînements de Roberto De Zerbi après une longue mise à l’écart, Mbemba n’a plus que quelques mois de contrat à l’OM, qui ne compte toutefois pas lui faire de cadeau en le libérant gratuitement. Montpellier aura-t-il les moyens de payer une indemnité de transfert ? Pas certain.
L’autre défenseur marseillais visé par Gasset se nomme Bamo Meïté, qui ne joue plus beaucoup à l’OM depuis le début de saison. Un prêt pourrait potentiellement être faisable pour relancer ce joueur de 22 ans, qui n’a disputé que 3 bouts de match cette saison.
« Ne me parlez pas de mercato »
Présenté mercredi à la presse, Gasset a botté en touche à l’heure d’évoquer le mercato : « Je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez. D’abord, j’ai regardé les trois prochains matchs. Déjà le premier, j’ai regardé Toulouse. Montpellier a quatre points, Toulouse a six. Si je pousse un peu, je vois Le Havre avec six points. Donc ne me parlez pas de mercato. Quand tu signes le contrat, tu sais ce qui t’attend, on ne va pas faire la pleureuse. Dans la vie, il y a des priorités. Aujourd’hui, la priorité, c’est remettre le train sur les rails parce que là, il a déraillé. »
